Habitation, auto, carte bancaire, appareils ménagers ou high-tech… Les contrats d’assurance se multiplient. pour identifier les doublons, voici nos conseils.
En contractant ou en souscrivant à ces nombreux contrats, les particuliers vont penser être mieux protégés. Pourtant, les indemnités ne peuvent pas dépasser le montant du préjudice subi ou la valeur du bien assuré (art. L121-1 du Code des assurances). Il est absolument inutile de cotiser deux fois pour le même risque.
●  Comment êtes-vous déjà garanti?
Vous disposez certainement d’une assurance multirisques habitation (MRH) et d’une carte bancaire. Avec ces deux contrats, vos protections sont déjà nombreuses. En plus des couvertures de base qu’elle offre sur votre logement, la MRH intègre une assurance responsabilité civile qui protège l’ensemble des occupants, y compris les enfants, pour des dommages qu’ils peuvent causer à des tiers. Il faut savoir également que ces contrats proposent aujourd’hui de multiples options payantes qui rivalisent avec les assurances vendues séparément. Exemple: plutôt que de souscrire une assurance individuelle pour protéger son smartphone ou son ordinateur portable de la casse ou du vol, vous pouvez prendre une assurance tout matériel informatique.
La prise en charge de certains actes et traitements médicaux, qui sont coûteux pour l’Etat oblige à obtenir l’accord préalable de l’Assurance Maladie, pour être pris en charge. Sauf mention exceptionnelle, le défaut de réponse du service du contrôle médical au bout de 15 jours vaut accord implicite.
Pour certains actes et traitements médicaux très coûteux pour l’État, le médecin va remettre au patient un formulaire de demande d’accord préalable. Apres l’avoir complété, le document est à adresser au service médical de sa caisse d’Assurance maladie à l’attention, selon le cas, de « M. le médecin conseil » ou de « M. le dentiste conseil », dans le but d’obtenir une prise en charge de la dépense.
L’absence de réponse sous 15 jours vaut acceptationSelon la loi, la caisse d’Assurance Maladie dispose d’un délai de 15 jours à partir de la date de réception de la demande d’accord préalable pour se prononcer. Ce délai est désormais porté à 21 jours pour lorsque la prestation concernée justifie un délai supérieur compte-tenu notamment de la complexité de l’analyse de la demande d’accord, de l’impact budgétaire constaté ou prévisible de la prestation ou du nombre prévisible de demandes.
Les refus de prise en charge font l’objet d’une réponse par courrier avec indication des voies de recours dont le patient dispose pour contester la décision.

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